avec: Charles Moulin (Jean), Paulette Frantz (la marinière), Féodor Atkine (Willy), Pierre Frag (le marinier de la Providence), Héléna Bossis (Olga), Gérald Denizeau (le patron du café), Wladimir Ivanovsky (Vladimir), Jean Rupert (le commissaire d’Epernay), Arch Taylor (Lampson), Paul Bisciglia (marinier Echo III), Andrée Champeaux (infirmière), André Chaumeau (concierge hôtel)

* Comme l’histoire se déroule à une époque où ceux qu’on appelaient les charretiers conduisaient non seulement les bêtes chargées de tracter les péniches, sur les chemins de halage, mais en prenaient également soin, il a fallu effectuer beaucoup de recherches pour dénicher un bateau de ce type et avoir un décor recréant, de la façon la plus juste et la plus fidèle, l’atmosphère générale du roman de Simenon. C’est à Vitry-le-François, dans la Marne, que Marcel Cravenne a retrouvé ces lieux, qui dégagent une grande impression d’authenticité. Pour la circonstance, le comédien Charles Moulin, qui joue le rôle du charretier, a dû apprendre à s’occuper des chevaux, deux belles bêtes pesant chacune 700 kg. Il est même allé jusqu’à dormir avec elles, vu qu’en 1930, l’année où Simenon a écrit le roman, les charretiers couchaient encore dans les écuries, aux côtés de leurs chevaux.

* On remarquera aussi combien l’effort d'”authenticité” se fait sentir jusque dans les moindres détails: par exemple, si on regarde la “tête de charretier” qu’on a fait à Charles Moulin, comment ne pas être frappé par la ressemblance avec le visage du charretier qu’on trouvait sur la couverture de l’édition originale du roman.